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Consentement

Pour faire référence à la page 8 du manifeste

Texte rédigé par Jean-Pierre (JPA)


Disons d'emblée dans cette notion de « consentement » (de la victime) on voit un point faible (et archaïque) de la machine judiciaire (qui d'ailleurs évolue… enfin).

Sans doute le banal dicton « qui ne dit mot consent » fonctionne-t-il en arrière-plan de certains arguments de la défense des pédocriminels… et de certains magistrats.


En l'occurrence c'est faux, c'est une terrible erreur. Reportez-vous, dans ce glossaire aux articles « Sidération » et « Dissociation » qui décrivent comment l'horreur de la situation de viol annihile toute velléité de protestation, de résistance chez la victime fondamentalement, totalement « non consentante ».

A cela, il faut ajouter le rapport « d’emprise » : domination mentale, par divers moyens d'une personne rusée et perverse sur une personne naïve et faible. C'est le cas dans de nombreuses sectes… mais pas seulement. Les situations hiérarchiques s'y prêtent fort bien.

Il s'agit là d'un consentement informulé car informulable dans la situation, mais malgré tout supposé par ignorance ou par artifice rhétorique. 

Mais il nous faut aller plus loin. Il arrive qu'une attitude de la victime ressemble à un consentement. C'est le cas lorsque la non-résistance à l'agression est obtenue par la menace (Le couteau sur la gorge, le révolver sur la tempe. Tout cela existe) ou le chantage (Menaces sur l'emploi, sur la famille). Nous avons pu lire il y a quelques années le cas d'une jeune femme violée par un agresseur qui menaçait de la tuer. Elle a fait mine de "jouer le jeu" du plaisir partagé, sauvant ainsi sa vie. Il ne s'agissait pas d'un consentement, pas du tout.

Cette notion de consentement, y compris explicite ou tacite, est à manipuler avec des pincettes. Elle s'établit dans un rapport de forces inégal qui ne saurait jouer contre la victime. S'agissant de mineurs, elle ne doit d'ailleurs jamais être envisagée. Tout avocat qui l'avancerait pour défendre son client agresseur devrait être rappelé à l'ordre dès lors qu'il glisserait de la non opposition formulée au consentement.

MESURE PROPOSÉE


Nous proposons de faire coïncider l’âge du consentement et la majorité sexuelle : 15 ans. En deçà de cet âge, tout acte sexuel entre un adulte et un ou une mineure sera considéré comme un viol. L’âge du consentement sera porté à 18 ans, en cas d’inceste et de handicap. 

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