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Vanessa Springora

Pour faire référence à la page 42 du manifeste

Texte rédigé par Homayra Sellier (SG) - avec Wikipédia


Editrice française qui a publié chez Grasset (en janvier 2020) «  Le Consentement  » qui révèle la relation perverse que l’écrivain Gabriel Matzneff lui avait imposée alors qu’elle n’avait que 14 ans. 

Lui en avait 49  ! Une relation décrite du côté de la victime, très éloignée de la narration qu’en avait faite Matzneff. 


Vanessa Springora que Matzneff nommait «  V  » dans ses ouvrages, révèle que bien des gens étaient au courant de cette situation et que personne, n'est intervenu. « Si les relations sexuelles entre un adulte et un mineur de moins de quinze ans sont illégales, écrit-elle, pourquoi cette tolérance quand elles sont le fait du représentant d’une élite - photographe, écrivain, cinéaste, peintre ? (…) Il faut croire que l’artiste appartient à une caste à part, qu’il est un être aux vertus supérieures auquel nous offrons un mandat de toute-puissance, sans autre contrepartie que la production d’une œuvre originale et subversive, une sorte d’aristocrate détenteur de privilèges exceptionnels devant lequel notre jugement, dans un état de sidération aveugle doit s’effacer ».   


La sortie du livre de Vanessa Springora a mis un coup d’arrêt à différents soutiens dont bénéficiait l’écrivain notoirement pédocriminel (notons la démission d’un adjoint à la mairie de Paris et la décision de la nouvelle ministre de la Culture, Roselyne Bachelot de supprimer une subvention qui lui était attribuée). On sait, par ailleurs, que Gabriel Matzneff était surveillé par les services de renseignement depuis les années 50. 

Combien de victimes mineures auraient pu être sauvées, si la police avait fait son travail ?

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