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Un immense silence


L'objet de cet ouvrage est de briser le grand silence dans le temps et dans l'espace concernant ce fléau : la pédocriminalité

C'est principalement ce silence qui explique et permet la persistance et l'étendue de ce crime. Ce silence il faut le briser.  

Pour s'y attaquer il faut l'identifier, de façon rationnelle. Comme pour les violences faites aux femmes, la dénonciation publique sera utile. A ceci près que si des femmes courageuses, décidées, tenaces, sont de plus en plus en situation d'accomplir cette mise en lumière, c'est quasiment impossible pour les enfants. Les femmes, de plus en plus souvent, se défendent… très bien. Les enfants, eux, doivent être défendus. 

  1. Bien entendu, la première cause qui vient à l'esprit c'est l'existence de profils sexuels, essentiellement masculins, pervers, incontrôlés et « immoraux » (Entendons par là : chosifiant autrui) qui, comme tous délinquants, organisent le silence sur leurs forfaits. Non sans, consciente ou non, une grande complicité sociale : c'est un autre point. La répression sera nécessaire. Elle ne suffira pas ; car, au-delà de la punition du crime nous devons éviter sa reproduction. Or, nous savons que la plupart des violeurs ont subi eux-mêmes ces violences dans leur enfance. Expliquer comment se construit ensuite leur profil criminel, c'est l'affaire des spécialistes. Mais retenons que protéger les enfants aujourd'hui, c'est protéger les générations futures. 
  2. Un incroyable silence social, avec une dimension culturelle millénaire. Cette dimension culturelle, c'est celle du modèle patriarcal. Ce modèle, dominant, c'est la croyance en la supériorité supposée (physique, biologique et intellectuelle) du mâle humain sur son homologue féminin. De ce mythe découle la justification.
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