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Wonderland Club

Pour faire référence à la page 33 du manifeste

Texte rédigé par Charlène (CC)


Le WonderLand Club, ou le club des merveilles, par la suite appelé «  Alice au pays des merveilles  », était l’un des plus gros réseaux pédopornographiques en ligne jusqu’alors découvert. 

Les autorités prennent connaissance de ce réseau en Californie, au cours d’une enquête visant à démanteler un autre réseau du même acabit, l’Orchid Club. Le Wonderland Club est cependant implanté au Royaume-Uni, alors que l’Orchid Club est né aux Etats-Unis.  

 

Ce club dans sa structure, ressemble aux groupes classiques. Le Guardian évoque l’existence d’un président, et même d’un trésorier.  


Ce club permettait l’entrée de milliers d’individus du monde à un gigantesque réseau d’images et de vidéos pédopornographique, de viols organisés sur de mineurs diffusés par webcam. 

Chaque membre se dote d’un pseudo pour garantir son anonymat, et doit, pour entrer, fournir dix milles images pédopornographiques. 

 

La découverte de ce réseau entrainera une des plus vastes opérations d’intervention internationale. Ce sont les forces de 21 pays qui sont mobilisées. Le plan, prénommé «  Opération Cathédrale  » permettra l’arrestation de 72 personnes.  


Parmi les individus arrêtés, la plupart abusait, filmait, et diffusait donc ce contenu afin qu’il soit partagé et relayé par les membres. Au cours des arrestations, les autorités découvrent 123 Térabits de contenus, soit l’équivalent de 16 000 DVD. 750 000 photos d’enfants, et 1800 vidéos de scènes de viols. 

Ce sont plus d’un millier de victimes qui apparaissent dans ces vidéos. On en dénombre alors 1236. Dix ans après, la grande majorité demeurent non identifiées. 


L’opération Cathédrale met fin à quatre années d’un véritable business sexuel basé sur l’exploitation des enfants.

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