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Le Chirurgien de Jonzac

Pour faire référence à la page 21 du manifeste

Texte rédigé par Violette (VV)


Joël le Scouarnec, chirurgien à l’hôpital de Jonzac est accusé de violences sexuelles sur des centaines d’enfants. L'enquête a commencé par la plainte de la fille de ses voisins, âgée de 6 ans, se plaignant d’exhibitionnisme. 

Elle est rejointe par les deux nièces du chirurgien, aujourd'hui trentenaire, pour des faits s'étant déroulées entre 1989 et 1999, et également par une patiente de cette ville d’Indre et Loire, âgée de 4 ans au moment des faits. 


L’enquête menée par les autorités compétentes ont révélé l’existence de carnets ou étaient méticuleusement décrit de potentielles victimes. Ces carnets, datant des années 1980, recensaient 250 noms de jeunes filles. Ils étaient remplis de textes et de dessins. Ces journaux ultra détaillés, ou se trouvent également des numéros de téléphone, évoquent sans ambiguïté des récits pédophiles : « Avec mes petites danseuses, mes lettres pédophiles, petite fille précoce, petites filles de l'île de Ré ». Il avouera lors d'un interrogatoire être passé à l’acte avec d'autres jeunes filles dans son hôpital de Loches en Touraine.

En suivant le fil d’Ariane du parcours professionnel du chirurgien, 349 victimes potentielles ont été trouvé et 246 ont porté plainte, selon le parquet de Lorient. Il aurait agressé ses proies directement en salle de réveil. Parallèlement il avait une véritable boulimie de contenus pédopornographiques, déviance pour laquelle il avait déjà été condamné. Au final c’est plus de 350 000 fichiers pédopornographiques qui ont été découverts à son domicile. 


Selon son dossier psychologique, le chirurgien est un « pervers narcissique » avide de pouvoir, et considérant les gens comme des objets. Il détient une intelligence supérieure à la moyenne, sans présence de maladie mentale. 

Pour sa défense, Le Scouarnec explique que ses carnets relèvent du fantasmes. Mais trois des fillettes qu’il a agressées, y sont rigoureusement renseignées. 


Cette frénésie criminelle a été permise, en partie, par une omerta datant de plusieurs décennies. L’hôpital de Quimperlé dans lequel il travaillait était au courant dès 2006 des tendances du chirurgien. Sa famille (sa femme, belle-sœur et sœur) le soupçonnait également des agissements grave sur leurs propres filles. 

Il sera jugé en novembre 2020.

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