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Jeffrey Epstein

Pour faire référence à la page 21 du manifeste


Entre le génie financier, qu’on nous a servi médiatiquement ( un remake du mythe du self-made-man à l’américaine), et l’Epstein réel que l’on découvre peu à peu, s’accumulent plus de questions que de réponses… 

Qui est vraiment Jeffrey Epstein ? 


Selon Wikipédia, effrey Epstein est « un homme d’affaires et délinquant sexuel américain (…) né le 20 janvier 1953 à Brooklyn et mort le 10 août 2019 à Manhattan (…) Après une brève carrière d'enseignant de mathématiques et physique dans une école privée, il fait carrière dans la finance au sein de la banque Bear Stearns puis à son compte, faisant rapidement fortune. Il devient ensuite l'ami et le protégé du magnat du textile Leslie Wexner, qui lui aurait confié la gestion de sa fortune et dont il reste proche des années 1980 à 2007. 

Il travaille ensuite pour Steven Hoffenberg (en) et son agence de recouvrement de créance Towers Financial Corporation (en), qui montant un système de Ponzi, mènent à la plus grande fraude financière de l'histoire américaine jusqu'à celle de Bernard Madoff. Steven Hoffenberg et plusieurs employés sont arrêtés et emprisonnés, mais Jeffrey Epstein n'est pas inquiété par la justice ».

La « résistible » ascension financière d’Epstein dépend de trois multimillionnaires :

  • Alan C. Greenberg, président de la Bear Stearns, une des plus grandes banques d'investissement, d'échange de valeur mobilière et agent de change. Epstein aurait été le professeur du fils Greenberg. Le fait est que Greenberg père embauche soudainement Epstein comme conseiller fiscal pour les clients les plus riches de sa banque. Et cinq ans plus tard, l’ancien prof devient associé de Greenberg !!! 
  • Stephen Hoffenberg, président de Towers Financial Corporation (TFC), une agence de recouvrement de créances. Epstein travaillait pour lui et avec lui depuis 1987. Leur société s’est effondrée en 1993, après un immense scandale financier : le détournement de 457 millions de dollars (une pyramide de Ponzi). Mais seul Hoffenberg fut condamné en 1995 à 20 ans de prison ! 
  • Leslie Wexner, P-DG de plusieurs marques de sous-vêtements féminins, dont Victoria’s Secret, a recruté subitement Jeffrey Epstein en 1986 ou 1987, en qualité de « conseiller financier » et lui confie la gestion de sa fortune !!! Notons que Leslie Wexner, qui ne pouvait ignorer l’implication de Epstein dans le scandale financier de 1993, a maintenu sa relation avec lui.

Interviewés dans une docu-série diffusée sur Netflix, en 2020 (Jeffrey Epstein : Filthy Rich, réalisée par Lisa Bryant), Wexner et Hoffenberg disent avoir été bluffés par le charisme d’Epstein. Explication peu crédible. Depuis quand des requins de la finance confient-ils leur fortune à un inconnu qui n’a laissé aucune trace de son prétendu génie boursier ? 


N’importe quel détective privé débutant aurait constaté que Jeffrey Epstein n’avait aucun diplôme d’études supérieure, et on ne trouve pas de trace de son passage dans les prestigieuses universités citées dans son curriculum vitae !

  • Comment expliquer qu’Epstein ait pu être recruté comme prof  (de 1973 à 1975) par la Dalton School de Manhattan, école huppée, alors qu’il n’avait pas les diplômes nécessaires ?
  • Pourquoi ne retrouve-t-on pas trace de l’étudiant Epstein dans les universités qu’il a dit avoir fréquentées ?
  • Leslie Wexner a-t-il été entendu par la justice ? Et si oui, qu’a-t-il révélé de ces nombreux « services » que lui rendaient Epstein ?

Retour à Wikipédia :

« Au cours de sa carrière, Jeffrey Epstein devient une personnalité mondaine, développant un cercle de relations au sein de l'élite de la société américaine et internationale, dont les présidents américains Bill Clinton, Donald Trump, le premier ministre israélien Ehud Barak, le prince Andrew d'York de la famille royale britannique, et de nombreuses personnes fortunées, célébrités et académiques. »


La « carrière » judiciaire de Jeffrey Epstein 


En 1996, première plainte. Une artiste peintre dit avoir été agressée à New-York par le financier qui aurait également violé sa sœur alors âgée de 16 ans. L’enquête menée par la police et le FBI n’a pas été poussée.

En 2005, une jeune fille de 14 ans de Palm Beach, en Floride, accompagnée de ses parents, affirme à son tour avoir été agressée sexuellement par Jeffrey Epstein dans sa villa, avec la complicité d'une femme, Ghislaine Maxwell, la fille du sulfureux patron de presse Robert Maxwell. Cette fois-ci, l’enquête aboutit à une mise en accusation.


S’il avait été reconnu coupable de relations sexuelles avec des mineures, Jeffrey Epstein aurait risqué la prison à vie. Mais un accord secret est conclu fin 2007 entre Alexander Acosta, le procureur de Floride et l'avocat d'Epstein. Dans cet arrangement occulte, les victimes mineures sont assimilées à des prostituées ! Epstein, qui prétend avoir ignoré l’âge des fillettes, plaide coupable. Il n'écopera finalement que de 18 mois de prison ferme. Non seulement les victimes d’Epstein n’ont pas été informées de cet « accord », ce qui les empêchait de faire appel ; mais tous les complices présumés d’Epstein, dont Ghislaine Maxwell, bénéficient d'une totale immunité. Finalement, Epstein n'effectuera que 13 mois sur 18, dans des conditions très favorables. Il ne passe, au mieux, que les nuits en prison. En fait, il existe de forts doutes sur l’application de sa peine.

  • Epstein est inscrit dès 2007 sur le registre des délinquants sexuels, ce qui ne pouvait échapper à Interpol. Comment expliquer l’inaction de la police française et des services secrets à chacune de ses escales parisiennes ?
  •  Est-il exact que le dossier Epstein est considéré comme « sensible » par la DGSI ?
  • Qui a donné l’ordre au Procureur de Floride, Alexander Acosta, de laisser Epstein tranquille, et pourquoi ? (il a dit dans des interviews que l'ordre est venu de Washington. Qui lui a donné cet ordre ?
  •  Quel était le contenu des accords entre Epstein et Maxwell ? Pourquoi a-t-elle été blanchie également par Acosta ? 

Nouvelle plainte contre Epstein en 2015. Virginia Roberts Giuffre dépose plainte en Floride. Elle affirme qu’Epstein l'a forcée à avoir des relations sexuelles notamment avec le prince Andrew, le frère du prince Charles, alors qu’elle était mineure. Et elle porte plainte également contre Ghislaine Maxwell qu’elle décrit comme la tenancière de la maison Epstein. Elle lui reproche de l’avoir formée à se soumettre aux volontés d’Epstein. En novembre 2018, le Miami Herald publie ses propos dans une longue enquête qui fait scandale car elle revient sur l’accord VIP dont a bénéficié Epstein. 


Le 6 juillet 2019, alors qu’il descend de son Boeing privé à New York, après trois semaines passées à Paris, Jeffrey Epstein est arrêté. 


Trois jours plus tard, il est inculpé. Et le 10 août dernier, on le retrouve pendu dans sa cellule…

L’énigme Ghislaine Maxwell


Selon de nombreux témoignages, Ghislaine Maxwell approchait des jeunes filles, pauvres et vulnérables, à la sortie du collège, du lycée, dans un hôtel où elles travaillaient... Ayant besoin d’argent, beaucoup ont accepté de se rendre chez Epstein pour lui prodiguer des « massages » moyennant 200 ou 300 dollars. Des massages se transformant vite en attouchements, puis en agressions sexuelles. Un véritable réseau de proxénétisme de mineures.

  • Ghislaine Maxwell a été arrêtée début juillet 2020 aux USA un an après Jeffrey Epstein. Comment expliquer cet attentisme des autorités, alors qu’elle avait été mise en cause par de nombreuses victimes, dès le début de l’enquêtes ? 
  • L’arrestation de Ghislaine Maxwell intervient deux jours seulement après que le procureur Geoffrey Berman, en charge du dossier Epstein, ait été « démissionné » (par tweet !) sur ordre du président Donald Trump. Est-ce un hasard ?
  • A qui appartenait la marina dans laquelle Ghislaine Maxwell a été interpellée ? Est-il exact qu’elle avait été payée en cash ? Que sait-on sur le yacht qui y mouillait ? Est-il exact que ce bateau est apparu dans un dossier antérieur de trafic d’êtres humains ?

Questions sur la fortune de Epstein


Jeffrey Epstein gérait plus d’un milliard de dollars d’actifs, via la société J. Epstein & Co qu’il a créée en 1982… A sa mort, en 2019, sa fortune personnelle s’élève officiellement à 577 millions de dollars. Parmi ses possessions : 

  • => deux îles dans les Caraïbes d'une valeur de plus de 80 millions de dollars, 
  • => un ranch au Nouveau-Mexique de 17 millions, 
  • =>une propriété en Floride, 
  • => une maison de sept étages à Manhattan, évaluée à 56 millions de dollars, 
  • => un appartement de 800M2 à Paris, avenue Foch. 

Il aurait de plus placé, selon Forbes, 56 millions de dollars en cash dans un nouveau trust nommé « 1953 Trust », ouvert deux jours avant sa mort, et dont les bénéficiaires affirmèrent avoir « très surpris » en découvrant qu’ils avaient été choisis par Epstein 

  • Où sont les documents financiers et commerciaux d'Epstein, ses rapports d’information à l’AMF (Autorité des Marchés Financiers), ses impôts ? 
  • Quelles furent les sources de sa fortune ? Opacité totale !
  • Le chantage n’est-il pas l’explication la plus crédible à propos de l’incroyable ascension d’Epstein ?  
  • Existe-t-il un rapport entre la fortune personnelle d’Epstein (577 millions de dollars) et les 570 millions de dollars détournés par Robert Maxwell au détriment des salariés de son groupe de presse ? , Seule la mort opportune et soudaine de Robert Maxwell, en 1991, bloqua les poursuites judiciaires à son encontre. Bob Maxwell n’a jamais démenti la rumeur de ses liens avec le Mossad, les services secrets israéliens. 
  • A quoi, ou à qui seront affectés les quelque 577 millions de dollars de la fortune d'Epstein une fois que ses créanciers auront été payés ? 

Qui sont les trois exécuteurs testamentaires d’Epstein: Darren K. Indyke, Richard D. Kahn et Boris Nikolic ? 

  • Quel rapport existe-t-il entre Jeffrey Epstein, Boris Nikolic, et Bill Gates que Nikolic conseilla longtemps ? 
  • Quelle exploitation les enquêteurs ont-ils fait des films et vidéos saisies lors des perquisitions dans les différentes maisons d’Epstein, toutes truffées de caméras ? 
  • S’il était vérifié qu’Epstein utilisait ces vidéos pour faire chanter les personnes qu’il invitait à partager ses turpitudes sexuelles, au nom de qui Epstein agissait-il ? Pour amasser une fortune plus importante encore ? Pour le compte de services de renseignement des USA, ou d’autres pays ? Ou les deux ? 
  • Comment croire qu’Epstein, prédateur sexuel à plein temps (il disait avoir besoin de trois orgasmes par jour) avait le temps de mener en même temps une carrière financière ? 
  • Quelle est l’étendue réelle du réseau pédocriminel de trafic sexuel d’Epstein ? Pourquoi Apple et Google ne se sont-ils pas engagés à fournir toutes les informations en leur possession sur Epstein en accord avec la législation ? 

Une mort suspecte  


La version officielle du suicide de Jeffrey Epstein dépasse en invraisemblance toutes les autres hypothèses qui ont fleuri à l’annonce de sa mort et qui ont été immédiatement été (dis)qualifiées de « complotisme » La prison fédérale de Manhattan choisie par incarcérer Epstein était hautement sécurisée. On y a maintenu des prisonniers VIP comme le narcotrafiquant El Chapo ou l’escroc Madoff.

  • Qui avait choisi le lieu de détention d’Epstein à NYC, Sur quels critères ? 
  • Epstein était-il attendu dans cette prison ?
  • Qui sont les détenus à qui Epstein versait de l’argent en échange de faveurs et de sa protection ? 
  • A notre connaissance, il n’y a pas eu de suicides dans cet établissement pénitentiaire dans la décennie précédente. Normal, direz-vous, puisque tout avait été conçu pour les empêcher.
Or, le 25 juillet 2019, deux semaines après son incarcération, première alerte ! Jeffrey Epstein avait été retrouvé inconscient dans sa cellule, douze jours auparavant. Avec des marques sur le cou. 
  • Agression ou tentative de suicide ?
  • Quel rôle a pu jouer le compagnon de cellule d’Epstein, un ex-flic Nicholas Tartaglione, accusé d’un quadruple crime ? 
  •  Qui a ordonné la suppression des vidéos de surveillance de l’« incident» du 25 juillet 2019 ?

Quelque en soit la cause, la surveillance d’Epstein a été logiquement renforcée : 

  • Epstein ne devait jamais rester seul en cellule. 
  • La télésurveillance devait être permanente.
  • Les gardiens devaient effectuer une ronde toutes les 30 minutes. 
  • Tout objet pouvant être utilisé pour un suicide était interdit dans la cellule. 

Le plafond de la cellule d’ Epstein est à 2,75 m. Il n’y a ni barreau ni plafonnier où accrocher un drap noué; Les draps en question sont « anti-suicides » , en papier, très fins, se déchirer à la moindre pression, or Epstein pesait 90 kg !

Dans de telles conditions, un suicide est quasi impossible. Pourtant Jeffrey Epstein s’est retrouvé seul le jour de sa mort. 

  • Pourquoi son codétenu a-t-il été changé de cellule ? Sur ordre de qui ? Pourquoi le partant n’a-t-il pas été remplacé ? 
  • Qui a décidé de lever la surveillance anti-suicide d’Epstein malgré l’ incident grave survenu fin juillet 2019 ?
  • Les deux gardiens, Noël Tova et Michaël Thomas, qui avaient pour consigne de faire une ronde toutes les 30 minutes, n’en firent aucune cette nuit-là ! Pourquoi ?

Comble de malchance les caméras de surveillance de sa cellule tombèrent en panne au même moment ! 


Espstein se serait pendu avec ses draps, ce qui est impossible sauf si, ce jour-là, la literie anti-suicide avait été remplacée par une literie en tissu, introuvable dans les fournitures de la prison. On lui aurait donc donné des draps normaux ? Pourquoi Epstein se serait-il suicidé précisément alors qu’il négociait un nouvel accord avec le procureur : liberté sous forte caution en échange de la communication à la Justice des « clients » de son réseau. Du moins, ceux qui payaient…

Pourtant, après « un examen méticuleux de toutes les informations, y compris les résultats complets de l’autopsie », la médecin légiste en chef de New York a confirmé qu’Epstein était mort par « suicide » à la suite «d’une « pendaison » avec son drap. Malaise supplémentaire. Un légiste peut éventuellement avancer que les constatations effectuées suggèrent un suicide. Mais il ne peut en aucun cas être catégorique. Seule l’enquête peut conclure.

  • Une contre-autopsie a révélé plusieurs fractures, dont celle de l'os hyoïde, proche de la pomme d’Adam, fractures improbables en cas de pendaison, mais fréquentes dans les étranglements. Pourquoi les lésions à l’avant et à l’arrière du cou d'Epstein ressemblent-elles plus à des traces d’étranglement par un cordon d’appareil informatique plutôt qu’à un nœud coulant de draps de lit ? 
  • Dans quelle position les gardes Tova Noel et Michael Thomas ont-ils retrouvé le cadavre d'Epstein ?
  •  Quel outil ont-ils utilisé pour couper le nœud coulant, et à quel endroit l'ont-ils coupé ? 
  • Pourquoi le corps d'Epstein a-t-il été déplacé hors de la scène de crime, contrairement au protocole ?
  •  Où sont les images des autres caméras du bloc cellulaire, pour vérifier si quelqu'un d'autre est entré dans la cellule d'Epstein ? 
  • À quelle heure a-t-on constaté le dysfonctionnement des caméras de surveillance dans la cellule d’Epstein?
  •  Les gardes Noel et Thomas sont-ils les boucs émissaires de ce simulacre de suicide ? 
  • Ces gardes Tova Noel et Michael Thomas, et le 3eme garde Lamine N'Diaye, plus la médecin légiste Barbara Sampson et leurs familles font-ils aujourd’hui l'objet d'une surveillance financière? D’une investigation approfondie ?
  •  Où Epstein a-t-il été enterré à Palm Beach ? Pourquoi le lieu n’a-t- il pas été rendu public ?

Toutes ces questions sans réponses nous amènent à en poser d’autres :

  • Epstein était-il une « création » des milieux du renseignement, dans le but de faire chanter et d'obtenir des avantages stratégiques géopolitiques ?

Au vu de toutes ces cachotteries, il est consternant d’écarter, a priori, l’hypothèse d’une mise en scène macabre.


Sachant que des personnalités issues du Gotha mondial défilait dans ses différentes propriétés, y compris dans sa résidence de Little Saint James, acheminé dans son avion privé, le « Lolita Express », et que toutes les pièces de ses maisons étaient équipées de caméras, on imagine facilement que certaines des sex-tapes tournées lors des parties fines d’Epstein pouvaient in fine servir à piéger des personnalités influentes. Epstein les faisaient-elles chanter ? Ou travaillait-il pour « plus fort que lui » ? La CIA ? D’autres officines étrangères ?


Le prince Andrew (et la famille royale) sera-t-il contraint de faire toute la lumière sur son implication ? A ce jour, il n’a fait que nier dans une interview télévisée, catastrophique pour lui, sans que la moindre poursuite ne soit engagée à son encontre. Ne faudrait-il pas que la justice se décide à l’entendre ? L’amitié géopolitique des Etats-Unis et du Royaume-Uni primera-t-elle sur la recherche de la vérité ?

Epstein à Paris 


Jeffrey Epstein a beaucoup fréquenté Paris. L’examen du registre des vols de 1995 à 2013 révèle qu’il y séjourne régulièrement de 1995 à 2000. 


En 2001, il acquiert un appartement de luxe de 800 mètres carrés au 22 avenue Foch, aujourd’hui estimé à 7,8 millions d’euros. Selon son majordome, il venait plusieurs fois par an dans la capitale, accompagné de jeunes femmes. 


Parmi elles, se trouvait Virginia Roberts, qui l’accuse aujourd’hui d’avoir fait d'elle l'une de ses esclaves sexuelles. Elle arrive à Paris en mars 2001, à 17 ans, en compagnie de Ghislaine Maxwell, l'ex-compagne du financier. 


Sur les registres de vol, d’autres prénoms de femmes apparaissent, de même que dans le fameux  « carnet noir » de Jeffrey Epstein où une colonne « massage Paris » répertorie une trentaine de prénoms féminins. Ces jeunes femmes restent quelques jours avant de repartir, nous a expliqué l’intendant. Certaines accompagnent Epstein dans les soirées mondaines de la capitale française. 


Selon son majordome, Jeffrey Epstein invitait largement dans. son modeste 800 m2 de l’avenue Foch  : le prince Andrews, Steve Bannon, ex-conseiller du président Trump  ; Harvey Weinstein (tiens, tiens  !), l’ancien premier ministre Israélien Ehud Barak  ; le couple Bill et Melinda Gates. Et Jack Lang  ! Qui d’autre  ? Quelle était la nature des liens entre l’ancien ministre de la culture de François Mitterrand et monsieur Epstein  ? 

La Fondation «  caritative  » de Jeffrey Epstein Gratitude America LTD a versé 57897 dollars à une ONG française, l’Association pour la promotion de la politique culturelle nationale menée dans les années 80 et 90 du vingtième siècle (sic), une structure opaque dont les dirigeants sont tous des proches de Jack Lang (révélations du site The Daily Beast et du Républicain Lorrain). Pourquoi ce don ? Qu’est devenu cet argent  ?   


Loin de n’être qu’un pervers sexuel, selon nos sources, et c’est une révélation, Jeffrey Epstein était lié à la « sulfureuse » Trilatérale. Cette organisation qui s’épanouit dans la discrétion, a été créée en 1973 par David Rockefeller. Elle réunit une belle brochette de politiciens, de journalistes et de financiers, tous acquis aux stratégies ultralibérales et au leadership yankee. Et devinez quoi ? La dernière réunion de la Trilatérale s’est tenue à Paris, du 14 au 16 juin 2019. Où se trouvait le sieur Epstein à ce moment- là ? Bingo ! Ça a même été son dernier voyage à Paris, où il a atterri le 14 juin 2019…  


Ou bien les autorités ignoraient qui était vraiment Jeffrey Epstein, et c’est grave ! Ou bien elles savaient et dès lors comment expliquer qu’il y ait eu des victimes françaises ? Qui a contrôlé la sortie du territoire des mineures envoyées par Jean-Luc Brunel à son ami Epstein ? Pour en avoir le cœur net, ces questions, nous les avons personnellement posées à certaines personnes dont la profession est de « tout savoir » dans notre pays. La réponse a été lapidaire : c’est un « dossier réservé », oubliez. 

Le système Epstein 


Dans chaque résidence, des employés « chargés de recruter des lycéennes ». 


Jeffrey Epstein avait grande confiance en ses employés, notamment son majordome parisien. Il affirme que son patron l’a appelé immédiatement pour le prévenir de son arrestation. En dix-huit ans de service, cet employé fidèle assure n’avoir rien vu de suspect. Ni à Paris, ni dans ses autres résidences de New York et de Palm Beach, où il l’a formé au « service à la française ». D’après Bradley Edwards, l’avocat américain de plusieurs victimes présumées de Jeffrey Epstein, ce dernier avait dans chacune de ses résidences des employés, des associés, dont le seul travail était de recruter pour lui des lycéennes et des jeunes femmes vulnérables. Les messages pour faire venir les filles étaient : « Tu peux te faire 200 dollars en faisant un massage à un type riche », ou bien « Tu peux devenir mannequin, j’ai des relations dans le milieu ».

Mais une fois chez lui, Jeffrey Epstein utilisait la table de massage pour convertir une situation en apparence normale et légitime en agression sexuelle, en manipulation et brutalité.

L’ami français, Jean-Luc Brunel 


Le parquet de Paris ouvre le 23 août 2019 une enquête pour viols et agressions sexuelles, notamment sur mineures, dans le cadre de l'affaire Epstein. Jean-Luc Brunel, ex-patron de l’agence de mannequins Karin Models, est cité à de nombreuses reprises dans l'affaire Epstein. C’était un de ses meilleurs amis. Il est soupçonné de lui avoir procuré des jeunes femmes, dont des filles mineures, notamment « trois fillettes de 12 ans pour son anniversaire ». Jean-Luc Brunel n’est pas un inconnu en France, car le monde est petit : il fut en 1974 pour le compte de Claude François le créateur de l’agence « Girls Models » qui recrutait les modèles (âgée de 12 à14 ans) pour le magazine de charme de Claude François « Absolu » ! Tous deux étaient amis de David Hamilton… suicidé depuis.

  • Pourquoi Brunel n’a-t-il jamais été entendu par la justice française ? 

Douze dépositions de victimes de Brunel ont été faites auprès de la police française depuis fin août 2019. Toutes étant prescrites, Brunel n’a donc pas été entendu à ce jour par la police française. L’enquête est « reservée », ce qui veut dire que tout ce qui touche à Brunel et à Epstein touche à la sécurité nationale. Circulez, y’a rien à voir. 

Même après l’ouverture de l’enquête en France, le majordome d’Epstein a pu retourner à son gré dans l’appartement. Il est toujours appointé par le « 1953 Trust », qui gère post-mortem la fortune d’Epstein. La police française a pris son temps et n’a perquisitionné les lieux que le 23 septembre dernier. Elle n’a rien trouvé de signifiant, est-ce utile de le préciser? 


La justice des îles vierges, la seule à se porter désormais au secours des petites victimes 


Denise George, la procureure des Iles Vierges a saisi la justice pour demander la saisie des biens de Jeffrey Epstein, qu'elle accuse d'avoir continué à agresser sexuellement des mineures dans l'archipel jusqu'en 2019. Les plus jeunes victimes présumées seraient âgées de 12 ans, a précisé la procureure. Plusieurs jeunes femmes, dont une âgée de 15 ans, auraient tenté de s'échapper de l'île de Little St. James, où elles séjournaient, avant d'être reprises et séquestrées par l'équipe de Jeffrey Epstein. 


La procureure demande la saisie de tous ses biens ayant pu servir à son « entreprise criminelle ». 


Toutes les propriétés de Jeffrey Epstein étaient truffées de caméras espions. Où sont passées les enregistrements ?


Est-il exact que des travaux (pas seulement d’entretien) ont été effectués sur l'île de Little St. James, après la « mort » d’Epstein ? Décidés par qui ? Payés par qui ? 

Les lubies scientistes d’Epstein :  une race supérieure à son image 


Epstein décédé, on découvre, chose inattendue, qu’il fréquentait tout un cercle de scientifiques et de Prix Nobel. il faut dire que pour les scientifiques, c'était une mine de financement. Jeffrey Epstein a donné par exemple 6,5 millions de dollars en 2003 à Harvard pour financer les travaux de Martin Nowak sur les principes mathématiques qui guident l'évolution. Epstein était fasciné par le transhumanisme, un mouvement qui milite pour l'amélioration de la race humaine par le biais de l'intelligence artificielle et de la technologie. Et que les critiques dénoncent comme de l'eugénisme masqué. 

Epstein avait comme projet de transformer son ranch au Nouveau-Mexique en centre de procréation. Persuadé de la supériorité de son intelligence et de son ADN, le milliardaire jet-setter projetait ainsi de se faire cryogéniser la tête et les testicules afin qu'ils puissent être réanimés dans un futur proche. Un projet risqué… puisque aucune technique de cryogénie ne garantit aujourd'hui de conserver intacts les organes humains.

 

Le profil psychologique d’Epstein cadre mal avec de supposées pulsions suicidaires. Comment aurait-il pu priver la planète de son « génie » ?

Du coup, décidé à brûler les étapes, Jeffrey Epstein a dévoilé à de multiples occasions devant ses amis scientifiques ses ambitions d'utiliser son ranch au Nouveau Mexique comme une base où une vingtaine de femmes pourraient être inséminées avec son propre sperme pour donner naissance à des enfants. 

  • => Pourquoi l'Université de Harvard ne rend-elle pas l’argent (30 millions de dollars) que lui a légué Epstein ?
  • => La facilité avec laquelle Epstein s’est introduit dans ce milieu universitaire ne révèle-t-il la fragilité d’un milieu qui est mal financé et prêt à être racheté? 
  • => Pourquoi ne travaille-t-on pas à recueillir l’historique des transactions financières d'Epstein, Maxwell et Brunel ou les images de caméras de surveillance de lieux tels que le « Tramp Night Club » à Londres ? 

Le propre d’un réseau, c’est de survivre à la disparition de son « chef ». 

La preuve par Cosa Nostra… Comment le réseau Epstein va-t-il se perpétuer ? 

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