ASE (Aides Sociales à l’Enfance)
Pour faire référence à la page 15 du manifeste.
Texte rédigé par Jean-Pierre (JPA)
Origine : Lois de décentralisation de 1983,
C'est un service départemental. Il est placé sous l'autorité du président du Conseil départemental.
Sa mission essentielle est de venir en aide aux enfants et à leurs familles par des actions de prévention individuelle ou collective, de protection et de lutte contre la maltraitance.
Les mesures de protections peuvent être menées au sein de la famille (Visites, conseils, évaluations) ou par placements hors du cadre familial pour diverses raisons (Manque de moyens concrets – environnement pathogène). Quand c'est possible les mesures sont négociées avec la famille qui sera accompagnée.
« Lorsqu'un mineur ne peut être maintenu dans sa famille, l'aide sociale à l'enfance est chargée de répondre à l'ensemble de ses besoins. Il est alors accueilli soit dans une famille d'accueil agréée soit dans un établissement d'enfants à caractère social. »
De ce fait l'ASE intervient, après décisions judiciaires pour le placement des enfants en situations difficile, de maltraitance, de négligence ou de danger.
Ces fonctions, sont accomplies par des personnels administratifs, de travailleurs sociaux et des psychologues.
Problématique :
Des dysfonctionnements…
Lorsque se sont produits des dysfonctionnements ils ont le plus souvent eu lieu dans certaines familles d'accueil mais aussi dans des centres éducatifs. On y a connu des cas de mauvais traitements, de carence éducative, de mercantilisme et même d'abus sexuels. Ces cas sont exceptionnels mais ils rappellent aux responsables départementaux qu'après avoir organisé le service de l'ASE ils ont le devoir impératif d'en suivre le fonctionnement avec la plus grande vigilance, qu'il s'agisse des moyens alloués, du recrutement des personnels, de la poursuite effective de la mission de protection.
L'émission Pièces à conviction du 16 janvier 20198 dresse un bilan sévère de l'aide sociale à l'enfance : (Source : wikipedia)
L'émission Zone Interdite du 19 janvier 2020 révèle d'autres manquements à la protection des enfants, notamment différents cas de prostitution de préadolescentes.
Il y a donc encore beaucoup à faire. Sans doute un partenariat associatif qui ne serait pas de pure forme serait-il à envisager.
MESURE PROPOSÉE